Tokyo en 2 semaines : que faire ? Des incontournables aux moins connus

Tokyo en 2 semaines : que faire ? Des incontournables aux moins connus

Que faire à Tokyo pendant 2 semaines ?

Je ne compte plus le nombre d’articles dédiés à Tokyo sur ce blog. En même temps, il y a tant à dire ! Je pense passer pour une lourde à force de répéter toujours la même chose, mais ce n’est pas grave : Tokyo est une ville immense où l’on peut largement passer 2 semaines sans s’ennuyer. Pourtant, je vois partout des itinéraires avec seulement 2 voire 3 jours dédiés à la capitale japonaise, au détriment de Kyoto qui croule sous le tourisme de masse, et qui demande forcément un budget non négligeable pour l’atteindre depuis la capitale japonaise.

Alors je continue sur mon discours, qui reste inchangé depuis 2019 : il n’est pas nécessaire d’aller à Kyoto pour un premier voyage au Japon, d’autant plus lorsque l’on a un court séjour, comme 10 jours au Japon ou 2 semaines, et que l’on souhaite pouvoir se faire plaisir sans dépenser des milliers d’euros dans son voyage.

Pour vous démontrer cela, je vous ai concocté une liste des choses à faire et à voir à Tokyo et depuis Tokyo en 2 semaines, séparée en deux grandes catégories : les incontournables et les moins connus.

Tokyo en 2 semaines : les incontournables

Tokyo et ses grands quartiers

Difficile de commencer cette liste des choses à faire et à voir à Tokyo sans parler de ses grands quartiers. Pour autant, je ne vais pas vraiment m’étaler ici, car j’ai déjà toute une série d’articles sur le sujet. Alors plutôt que d’alourdir cet article, qui va déjà être bien assez long comme ça, je vous renvoie directement sur les différents articles dédiés aux grands incontournables de Tokyo :

Et pour plus de détails sur 3 d’entre eux, voici une liste d’article dédié :

Avec tout cela, vous avez dejà de quoi faire pour organiser votre virée au cœur des grands quartiers incontournables de Tokyo en 2 semaines !

Kamakura et Enoshima

Kamakura Hasedera

C’est seulement après 3 passages à Tokyo que je me suis enfin décidée à aller visiter Kamakura et Enoshima. À force de voir partout que Kamakura est « un incontournable de Tokyo », j’avoue que j’ai été un peu réfractaire à l’idée d’y aller, d’abord parce que je me méfiais de cette affirmation, puis aussi parce que j’avais peur d’être une énième touriste dans une foule où chacun suit le même parcours que l’autre.

Et je dois avouer que j’ai changé d’avis depuis que j’y suis allée dans le cadre de mon voyage d’un mois au Japon de l’été 2023, à tel point que je regrette même de ne pas y avoir consacré plus de temps qu’une seule journée !

Kamakura est une ville côtière située dans la préfecture de Kanagawa. Facilement accessible depuis Tokyo, différents trajets sont possibles, dont l’un des plus simples part de la Gare de Shinjuku où vous pouvez prendre un train JR de la Shonan-Shinjuku Line qui vous emmène directement à Kamakura en 1h de trajet.

Kamakura est une ville particulièrement prisée. Les voyageurs sont nombreux à s’y rendre, qu’ils soient locaux ou étrangers. Ce n’est donc pas un lieu où vous serez seuls, notamment au temple Kotoku-in où se trouve le fameux grand bouddha. LE conseil est donc le suivant : venir le plus tôt possible !

La majorité des visiteurs choisissent de visiter Kamakura en une journée et d’assister au coucher du soleil à Enoshima. C’est ce que nous avons fait, mais j’ai trouvé que c’était trop court pour bien en profiter : la ville accueille plus de 80 temples, il faut donc faire des choix sur ceux que vous souhaitez visiter ! Étant donné qu’il y a beaucoup de merveilles à y découvrir, je pense qu’une seule journée n’est pas suffisant pour bien en profiter.

Je ne vais pas plus m’étaler sur le sujet ici, je vous laisse avec mon article Kamakura et Enoshima en un jour (publication à venir) pour plus de détails.

Yokohama

Je ne vois que rarement Yokohama dans le programme des futurs voyageurs au Japon, ce qui m’étonne beaucoup. La ville est très facilement accessible depuis Tokyo : 35 minutes depuis la Gare de Shinjuku (même ligne que pour Kamakura) !

Nous sommes allés à Yokohama 2 jours en 2019 lors de notre road trip de 3 mois au Japon, et nous y sommes retournés cet été le temps d’une journée. La première fois, nous avions découvert le musée du ramen, visiter le bateau Hikawa Maru, promener au China Town et le long du quartier Minato Mirai 21, puis profiter de l’incroyable vue nocturne de la Landmark Tower.

Lors de notre second passage à Yokohama, nous avons fait les boutiques dans les différents centres commerciaux dans et autour de la gare de Yokohama (avec un tour obligé au Pokemon Center de Yokohama, bien évidemment !), puis nous sommes allés voir le fameux Gundam en se promenant jusqu’à l’entrepôt de briques rouges.

Vous l’aurez compris : il y a pleins de choses à faire et à voir à Yokohama ! La ville profite d’une ambiance très agréable, bien loin des grands quartiers de Tokyo.

On reste dans une ville très dynamique, les quartiers comme China Town, Sakuragicho et Noge (juste à côté de Minato Mirai) ainsi que la gare de Yokohama sont des lieux où il y a du monde et de l’animation ; mais on y trouve aussi un visage bien plus calme comme au parc Yamashita, à côté du Gundam Factory Yokohama.

Le Mont Fuji

mont fuji fleurs de cerisiers

Tout le monde connaît le Mont Fuji, mais peu savent qu’il est tout à fait possible de réaliser une excursion d’un ou 2 jours au Mont Fuji depuis Tokyo sans avoir à passer par une agence et payer une blinde pour aller aux mêmes endroits que tous les autres.

Je sais que ma solution n’enchante pas tout le monde, mais elle mérite d’être réfléchie : la location d’une voiture ! J’ai écrit tout un guide pour louer une voiture au Japon que je vous laisse découvrir en cliquant sur le lien, mais pour la faire courte ici : louer une voiture au Japon est bien moins impressionnant que ce que l’on peut penser, et c’est une solution qui offre de très nombreux avantages, dont principalement la liberté !

Très facilement accessible depuis Tokyo, vous pouvez vous concentrer sur la région des 5 lacs ou bien vous lancer dans un tour de Fujisan, il y a tant de choses à faire autour du Mont Fuji que vous avez le choix !

Je vous laisse avec mon article dédié Excursion d’une journée au Mont Fuji depuis Tokyo pour découvrir différents itinéraires possibles ainsi que le coût de cette journée. Je me contenterai ici de dire que partir à la découverte du Mont Fuji en voiture est pour l’une des meilleures expériences à réaliser lors d’un voyage à Tokyo en 2 semaines !

Tokyo en 2 semaines : les moins connus

Tokyo et ses petits quartiers

On reste dans la capitale japonaise pour ce dernier paragraphe avec les petits quartiers de Tokyo.

Comme pour les grands quartiers incontournables de Tokyo, j’ai déjà réalisé de nombreux articles sur des quartiers plus méconnus (bien que certains commencent à faire parler d’eux, comme Yanesen et Shimokitazawa). Donc, comme plus haut, je ne vais pas alourdir cet article et je vous redirige plutôt vers les articles dédiés à ces différents quartiers :

Mes coups de cœur personnels sont Tsukishima et Shibamata, mais il reste pleins de quartiers tokyoïte que je n’ai pas exploré, comme Shin-Okubo, le quartier coréen de Tokyo, Koenji, Kichijoji ou encore Sendagi… Il y a vraiment pleins de lieux à explorer à Tokyo !

Kawagoe

Kashiya Yokochō Kawagoe

On sort de Tokyo jusqu’à la fin de cet article et on explore les alentours méconnus ! Pour commencer : Kawagoe.

Comme certains petits quartiers de Tokyo, Kawagoe commence à être une ville assez connue pour ne pas forcément mériter sa place dans cette section. Pour autant, je ne la vois jamais dans les différents itinéraires, d’où sa présence ici.

Située dans la préfecture de Saitama, Kawagoe jouit d’une réputation bien élogieuse : « la petite Edo du Japon ». Malheureusement, cette dernière lui porte aussi défaut, car les retours d’expériences négatifs ne sont pas rares. On reproche à Kawagoe un manque d’authenticité, notamment à cause de la circulation routière et de l’absence de « plus de bâtiments d’époque ».

Personnellement, je ne partage pas ces avis négatifs. J’ai trouvé la ville très charmante, notamment le Kashiya Yokochō qui est tout mignon, et les commerces qui l’habitent sont très intéressants pour nous, touristes : la fabrique de sauce soja Matsumoto, par exemple, qui propose des visites gratuites et dans laquelle on peut se procurer l’une des meilleures sauces soja que j’ai jamais gouté ; ou encore le bâtiment partagé Koedo Kurari où vous pouvez trouver du saké et des confiseries.

Pour plus de détails sur la ville, rendez-vous sur mon article Kawagoe la charmante vile de l’Epoque Edo.

Kawasaki

Kawasaki est une ville située entre Tokyo et Yokohama qui n’est pas particulièrement touristique, je dirai même que je n’en avais jamais entendu parler avant ce voyage d’un mois cet été.

Si je me suis retrouvée à Kawasaki, c’est tout simplement parce que c’était un point de chute stratégiquement intéressant pour nous dans le cadre de ce séjour, car la ville est collée à l’aéroport de Haneda, et que les trajets pour rejoindre Yokohama, Kamakura et Kamimizo (une petite ville dont je ne parlerais pas ici car nous n’y sommes allés que dans le cadre d’un masturi) sont plus courts que depuis Tokyo.

Nous avons donc découvert Kawasaki en y logeant, et nous avons trouvé le coin très agréable. Bien que la ville soit l’une des plus peuplées du Japon (devant Kobe, Kyoto et Hiroshima ! Cf. Nippon), nous avons profité d’un grand calme justement du fait qu’elle n’est pas touristique.

Les principaux points d’intérêts de Kawasaki sont le temple Kawasaki Daishi et la Kawasaki-Daishi Nakamise Shopping Street qui lui fait face, ainsi que la Shiyakusho Dori.

Je ne vais pas plus m’étaler ici et je vous laisse découvrir mon article Kawasaki la ville oubliée de l’aéroport Tokyo Haneda (publication à venir) si vous souhaitez en découvrir plus.

Le Mont Nokogiri

itinéraire japon 1 mois

On s’éloigne de la capitale japonaise en traversant la baie de Tokyo pour rejoindre la préfecture de Chiba : direction le Mont Nokogiri, l’un de mes gros coups de cœur de ce voyage d’un mois au Japon de l’été 2023 !

Pour être un lieu méconnu, le Mont Nokogiri en est bien un : il suffit de voir qu’il y a moins d’une dizaine de voitures sur le parking en plein été pour se rendre compte que le lieu n’est pas très visité. En même temps, il est vrai que, pour le coup, l’accès n’est pas des plus faciles.

Un combo train/bus avec plusieurs changements selon votre lieu d’hébergement est possible, mais le trajet peut être relativement long et revenir assez cher. Le plus simple reste à mes yeux la location d’une voiture. Au départ de Tokyo ou de Kawasaki (lieu stratégique jusqu’au bout !), il faut compter environ 1h de route, probablement plus selon où vous récupérez la voiture si vous partez de Tokyo.

Mais le déplacement en vaut vraiment la peine : le Mont Nokogiri est un magnifique endroit à visiter lors de votre séjour au Japon. Abritant l’un des plus grands Bouddhas assis du Japon, il détrône les célèbres Daibustu de Kamakura (+13m) et Nara (+18m) avec ses 31m de hauteur ! Mais le lieu ne se résume pas qu’à cette impressionnante statue de Bouddha, les trésors y sont nombreux : plus de 1500 statues Rakan de toutes tailles, de nombreux panoramas sur la péninsule de Boso, des formations rocheuses dentelées… Tant de beautés et de richesses !

Nous n’avions prévu qu’une journée au Mont Nokogiri, et j’avoue que je n’aurais pas dit non à rester 2 ou 3 jours dans le coin pour explorer les alentours.

Je ne vais pas plus entrer dans les détails ici, j’en parlerais plus dans mon article dédié au Mont Nokogiri, la perle cachée à côté de Tokyo (publication à venir) que je vous invite à lire pour plus de détails.

2 semaines à Tokyo : où dormir ?

Au cours de mes différents passages dans la capitale japonaise, j’ai eu l’occasion de tester plusieurs hôtels, et 3 quartiers différents : Asakusa, Chiyoda, et Minato. Bien que j’adore l’ambiance nocturne d’Asakusa, je suis devenue une abonnée à Chiyoda depuis que j’y ai séjourné en 2020, et plus particulièrement à l’hôtel APA Hotel Pride Kokkaigijidomae – National Diet Bldg.

J’en parle déjà dans mon article Où loger à Tokyo ? dans lequel je vous présente plusieurs hébergements par quartier et par budget, mais je profite de cet article pour remettre le couvert. Ce que j’aime particulièrement dans cet hôtel, c’est sa situation géographique et son rapport qualité/prix. Tout d’abord, le quartier de Chiyoda est central, ce qui fait que l’on peut facilement rejoindre n’importe quel quartier de Tokyo. Ensuite, le prix défie toute concurrence pour la prestation : les chambres sont petites (et encore, celle que nous avons eue cette année était très correcte) mais très fonctionnelles, et surtout, l’hôtel dispose d’un sento. Il est donc possible de profiter tous les jours de votre séjour d’un bon bain chaud japonais ! Un luxe qu’on ne se refuse pas au prix à ce prix !

Juste derrière l’hôtel se trouvent le sanctuaire Hie et le quartier d’Akasaka, bien animé la nuit sans être surpeuplé.

Et enfin, petit plus non négligeable pour ceux qui cherchent à réduire leur budget : l’hôtel est situé juste en face de la station de métro Kokkai-gijidō-mae desservie par les lignes Marunouchi et Chiyoda, et à quelques minutes à pied de la station de métro Tameike-sannō desservie par les lignes Ginza et Namboku. Idéal donc pour explorer Tokyo en 2 semaines avec une carte de métro et ainsi réduire ses dépenses en transport !

2 semaines à Tokyo : Bon à savoir

J’enchaîne donc sur la carte métro que peu de gens connaissent. On parle toujours des cartes Suica et Pasmo, mais je vous avoue ne pas comprendre pourquoi tout le monde se jette sur ces cartes alors qu’elles n’offrent aucun intérêt financier.

Alors, oui, elles permettent d’éviter d’avoir à acheter un ticket de métro à l’unité et de payer dans les kombini, car ce sont des sortes de porte-monnaies dématérialisés dans lesquels on vient charger de l’espèce. C’est donc plutôt pratique. Mais hormis la praticité, que l’on peut compenser par d’autres moyens, je ne vois aucune raison pour que la première chose que fassent les voyageurs au Japon soit d’aller récupérer l’une de ces cartes (et donc d’être en panique lorsque celles-ci sont en rupture…).

Déjà, commençons par l’aspect « paiement en carte » : aujourd’hui, il est bien plus intéressant d’opter pour une carte Ultim chez Boursorama ou une carte Fosfo chez Fortuneo pour payer en n’importe quelle devise étrangère SANS FRAIS que de changer de l’argent avant le voyage ou en arrivant, puis d’aller mettre cet argent sur une carte « porte-monnaie ». Ces cartes bancaires sont gratuites, ont de très bons plafonds, et sont pratiques autant à l’étranger qu’en France (grâce à la création de cartes virtuelles par exemple). Vous n’aurez donc pas besoin de faire changer votre argent avant votre voyage, ni de vous trimballer avec plusieurs centaines d’euros sur vous : avec ces cartes, vous pouvez payer et retirer des yens sans aucun frais bancaires. Comme les plus célèbres N26 et Revolut, sauf qu’elles sont gratuites (et avec des plafonds plus intéressants !) et que les comptes bancaires sont français. Si vous hésitez entre les 2 cartes, rendez-vous sur mon comparatif Ultim Boursorama vs Fosfo Fortuneo.

Ensuite, pour ce qui est de l’aspect « j’ai la flemme d’aller acheter un ticket à l’unité à chaque fois », ma seconde solution compensatrice vous évite cette « difficulté », et vous permet en plus de réaliser des économies sur vos trajets. Elle n’est pas belle la vie ? Cette carte est la Tokyo Subway Day et se décline en 3 forfaits : 24h, 48h et 72h. Pour 5 euros, 7,5 euros et 9,50 euros (selon le taux de change au moment de l’écriture de cet article), vous pouvez donc prendre le métro de manière illimitée sur le temps défini par votre forfait.

Ce pass permet d’utiliser les lignes métro Tokyo et Toei Subway. Alors oui, parfois il faudra rajouter un peu. Si vous souhaitez aller quelque part où ces lignes ne vont pas, comme par exemple Odaiba. Aussi, vous ne pourrez pas prendre les lignes JR qui sont parfois plus rapides que le métro. Mais en optant pour un logement aussi bien desservi en métro que l’hôtel présenté ci-dessus, vous êtes largement gagnant. Il vous suffit alors de calculer en amont le temps dont vous allez avoir besoin pour vos déplacements en métro, et de prendre les pass correspondants. Exemple : lors de nos 5 jours à Tokyo cet été, nous avons pris un pass 72h et un pass 48h pour couvrir tous nos déplacements dans la capitale.

Tous les détails de ce pass métro sont à retrouver par ici. Attention à ne pas prendre le pass métro Tokyo qui n’intègre pas les lignes Toei Subway. Celui-ci ne ressemble pas du tout aux pass présentés ici, il se distingue par son visuel qui ressemble à un ticket de métro classique (imprimé en nuances de gris) et coûte moins cher.

Et vous, quels sont vos incontournables à Tokyo en 2 semaines ?
Et vos coins secrets ?

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