Que faire dans la préfecture d’Akita ? Les mines Osarizawa, le lac Towada et Kakunodate
Remove the row
Column: 1
La préfecture d’Akita fait face à la préfecture d’Iwate : les deux se situent sous la préfecture d’Aomori, l’une à l’est (Iwate) et l’autre à l’ouest (Akita).
Principalement connue pour accueillir l’un des 3 plus grands festivals du Tohoku, le Kantô matsuri, elle est aussi réputée pour le lac Towada, qu’elle partage avec la préfecture d’Aomori, la ville de Kakunodate et ses quartiers de samouraï, ainsi que pour ses paysages montagneux avec, entre autres, les Monts Dewa qu’elle partage avec la préfecture de Yamagata, les monts Ōu qui la traversent, et les montagnes Shirakami.
Vous l’aurez compris : la préfecture d’Akita est, à l’image de la région du Tohoku, une zone montagneuse où l’on trouve de nombreuses sources thermales, paysages et activités en plein air.
Pour notre part, nous n’avons pas eu plus de deux jours à consacrer à la préfecture d’Akita. Initialement, je voulais assister au Kantô matsuri, mais je m’y suis prise trop tard et je n’ai pas trouvé de logement dans le coin.
Column: 2
J’ai donc fait une croix sur cet événement et j’ai privilégié plus de temps à d’autres endroits, comme Morioka ou Aomori, me réservant ainsi une découverte plus profonde de la préfecture d’Akita lors d’un prochain voyage.
Comme d’habitude, cet article présente les lieux que j’ai visités dans la préfecture d’Akita de manière succincte. Différents articles viendront compléter celui-ci. Et, n’ayant pas pu visiter toute la préfecture dans ce seul voyage, je vous propose en fin d’article une liste de lieux que j’ai repéré à rajouter à votre itinéraire si bon vous semble.
La Préfecture d’Akita
Les mines d’Osarizawa
Remove the row
Column: 1
Column: 2
Ouvertes il y a 1 300 ans, les mines d’Osarizawa sont un site historique reconnu comme patrimoine de la modernisation industrielle.
Vous êtes ici dans l’une des plus grandes mines de cuivre au Japon, dans laquelle a également été extrait de l’or, qui fut utilisé pour le Grand Bouddha à Nara et le temple Chusonji à Hiraizumi dans la préfecture d’Iwate.
Proposant deux itinéraires (un court et un long), le site offre un parcours plus que rafraichissant en cette forte chaleur de l’été au Japon, compte tenu de la température ambiante faible, mais surtout très instructif.
Le premier itinéraire vous permet de faire le tour des principaux couloirs et plateformes d’observation, tandis que le second vous emmène au plus profond de ce qui est ouvert au public, jusqu’à atteindre une pierre sur laquelle on distingue de l’or. Différents mannequins sont parsemés le long des mines, représentant le travail des ouvriers et son organisation. On y voit alors l’évolution des outils et des tâches au fil des années, ainsi que l’importance des mines d’un point de vue économique.
Les mines d’Osarizawa n’étaient pas du tout prévues au programme, je n’en connaissais même pas l’existence. C’est en se promenant dans les couloirs du grand et bel Hotel Kazuno que nous avons vu une photo des mines. Intrigués, nous avons recherché sur Google leur localisation, et nous avons vu qu’elles se trouvaient à seulement 20min de route de notre hébergement. Nous nous y sommes donc arrêtés le temps d’une matinée, en souvenir des mines d’argent Iwami Ginzan dans la préfecture de Shimane, que nous avions visitées en 2019 lors de notre voyage de 3 mois au Japon.
Si les mines d’Osarizawa se trouvent sur votre route, je vous conseille fortement de vous y arrêter quelques heures. D’abord pour l’aspect historique du lieu, puis pour l’aspect découverte ainsi que pour la beauté des mines.
Le Lac Towada
Remove the row
Column: 1
Column: 2
Si j’avais repéré le lac Towada lors de la planification du séjour, pour la simple et bonne raison qu’il est impossible de le louper sur la map de la région compte tenu de sa taille, je ne m’attendais en revanche pas à ce qu’il soit si beau.
En fait, je ne m’attendais même à rien : j’avais tout simplement prévu de tourner autour pour rejoindre Kazuno au départ de la péninsule de Shimokita.
Quelle ne fut pas notre surprise quand, à la sortie des gorges d’Oirase qui se nichent dans un environnement plutôt sombre dû aux arbres qui cachent les rayons du soleil, nous tombons face à cette étendue d’eau turquoise.
Et c’est là que nous profitons à fond des joies de la location de voiture au Japon : nous avons roulé le long d’une grande route au bord du lac, en nous arrêtant profiter de la vue dès lors que nous en avions envie, sans se soucier de quoi que ce soit. Et cerise sur le gâteau : comme d’habitude, lorsque l’on s’éloigne des coins touristiques, nous étions seuls sur place.
En revanche, au plus on se rapprochait de la ville, au plus il y avait de monde. L’activité autour du lac Towada est très riche, et nombreux sont les lieux touristiques où viennent les touristes locaux et étrangers. On y trouve ainsi beaucoup d’hôtels, de campings, de restaurants, d’observatoires, de randonnées, de cascades, etc.
En d’autres termes : vous pouvez aisément prévoir d’y passer au minimum une nuit tant il y a de choses à faire et à voir. Je vous conseille de vous arrêter au sanctuaire Towada-jinja, à côté duquel nous sommes passés sans le savoir (il y a tant de points d’intérêts qu’il est difficile de s’y repérer si on ne prépare pas un coup à l’avance), qui a l’air très agréable notamment pour son environnement. Le genre de « sanctuaire caché » qu’on adore !
Kakunodate
Remove the row
Column: 1
Column: 2
Ancienne cité féodale, Kakunodate est réputée pour son quartier historique où l’on trouve de nombreuses maisons de samouraï nommées bukeyashiki.
Portant le surnom de « petite Kyoto », comme d’autres lieux au Japon tels que Takehara la petite Kyoto d’Hiroshima, Kakunodate est l’un des grands incontournables de la préfecture d’Akita.
La ville est divisée en deux quartiers marquants : le quartier des Bukeyashiki, autrement dit le quartier des samouraïs, où l’on trouve différentes demeures ouvertes au public ; et le quartier des marchands, où l’on trouve différentes boutiques artisanales.
Parmi celles-ci, la brasserie Ando est l’une des plus populaires. Spécialisée dans la fabrication de soja et de miso, la brasserie est implantée depuis 1853. Prévoyez de la place dans votre valise, car ce serait une hérésie de venir jusqu’ici pour repartir les mains vides !
Je prévois tout un article sur la ville, alors je me contenterais ici de dire que ce fut l’une de nos plus belles visites du séjour. La ville est calme, particulièrement belle, et les visites que l’on peut y faire sont très intéressantes. Pour plus d’informations, rendez-vous sur mon article Un jour à Kakunodate. (publication à venir)
La préfecture d’Akita : les autres lieux
N’ayant passé que 2 jours dans la préfecture d’Akita, la liste des lieux que nous avons visité est assez réduite. Ainsi, pour compléter votre potentiel itinéraire, voici une liste non exhaustive de choses à faire et à voir dans la préfecture d’Akita :
- Tamagawa Onsen : entouré d’une forte activité géothermique, le village thermal Tamagawa offre un point de vue exceptionnel sur le grand puits Obuke où l’on peut y observer la source jaillir.
- Tsurunoyu Onsen : situé sur la vallée éponyme, Tsuronoyu Onsen est un village thermal particulièrement charmant avec son allée bordée de maisons aux toits de chaume. Grand regret de ne pas l’avoir repéré avant le voyage ! Si vous cherchez un lieu traditionnel hors des sentiers battus, c’est la bonne adresse.
- Le lac Tazawa : si l’ambiance du lac Towada ne vous a pas suffi, rendez-vous au bord du lac Tazawa qui est tout autant attractif. Pour ceux qui aiment les torii au bord de l’eau, le sanctuaire Hozanoishi devrait vous plaire.
- Le château de Yokote : au nord de la ville de Yokote se trouve un petit château japonais. Ne jouissant pas d’une grande réputation (probablement à cause de sa petite taille), le lieu est idéal pour ceux qui souhaitent visiter un château dans le calme.
- Odate Kosaka Railbike : idéal pour changer ses habitudes, cette activité vous permet de longer la rivière Nagaki à bord d’un vélo posé sur des rails. Une activité que je n’ai encore jamais essayée, mais que je prévois d’en faire une lors de mon prochain séjour en Corée du Sud que je suis justement entrain de planifier.
La préfecture d’Akita : le mot de la fin
La préfecture d’Akita fut une étape que nous avons beaucoup aimée lors de nos 3 semaines dans le Tohoku. Malheureusement, 2 jours n’ont pas suffi pour découvrir tout son potentiel. Kakunodate prend à elle seule toute une journée, tandis que le lac Towada peut largement être un point de chute de quelques jours. Nous pouvons donc aisément dire que nous avons survolé la préfecture.
En recherchant des lieux marquants pour le chapitre « les autres lieux », je vous avoue que je me suis moi-même donnée l’eau à la bouche : clairement, Akita, je t’ai sous-estimée !
En réalité, je souhaitais passer plus de temps dans la préfecture d’Akita. Mais 3 semaines, ça passe très vite. D’autant plus que la région du Tohoku est très grande. Il a donc fallu faire des choix, et la priorité de ce séjour restait la préfecture d’Aomori.
Si je n’avais pas perdu 3 jours sur mon planning en allant jusqu’aux 3 Monts Dewa dans la préfecture de Yamagata, comme je vous l’expliquais dans mon article Itinéraire pour 1 mois au Japon, je pense que j’aurais profité de ces journées pour explorer plus en profondeur la préfecture d’Akita.
Mais je ne m’avoue pas vaincue : je compte bien assister un jour au Kantô matsuri ; et puis, au fur et à mesure de l’écriture des articles qui découlent de mon séjour, je développe un fort intérêt à découvrir le Tohoku sous la neige… Alors peut-être qu’un jour, je reviendrais par ici, et j’en profiterais pour allouer plus de temps à cette magnifique préfecture qu’est Akita.
Et vous, vous avez déjà visité la préfecture d’Akita ?
