Que faire dans la préfecture d’Aomori ? Road trip du temple Takayama Inari à Osorezan
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Déjà 2 mois que je suis rentrée de mon incroyable voyage d’un mois au Japon de cet été.
Je vous ai déjà proposé plusieurs articles depuis ce séjour, des articles assez généraux, dans lesquels je répète souvent que je rentrerai dans les détails ultérieurement.
Le moment est venu d’attaquer une première couche de « détails », et l’on commence par la préfecture d’Aomori, qui est l’un de mes gros coups de cœur de ce séjour.
Située au nord d’Honshu, la préfecture d’Aomori recouvre tout l’extrême nord de l’île principale du Japon.
Principalement connue pour ses pommes, son saumon et son ail noir, la préfecture d’Aomori est aussi populaire pour son célèbre Mont de la peur, le Mont Osore (Osorezan).
Cet article a pour but de vous présenter la préfecture dans sa globalité.
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Je vais donc une nouvelle fois rester assez succincte sur les différents lieux qui auront tous des articles dédiés, mais nous allons tout de même faire ensemble le tour des trésors de cette préfecture aux multiples visages, en partant de l’ouest, jusqu’à l’est.
La préfecture d’Aomori : de l’ouest à l’est
La péninsule de Tsugaru
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Tout au nord-est de la préfecture d’Aomori se trouve la péninsule de Tsugaru, l’un des coins les moins peuplés de cette dernière.
Seules les nationales 339 et 280, qui se rejoignent à la pointe de la péninsule, permettent d’en faire le tour ; et attention aux épingles, il ne vaut mieux pas avoir le mal des transports !
Pourtant, vous avez déjà dû voir un bout de la péninsule de Tsugaru en vous intéressant au Japon : c’est en effet ici que l’on trouve le fameux sanctuaire Takayama Inari, connu pour ses multiples torii vermillons qui serpentent au cœur d’une verdure luxuriante.
Mais hormis ce lieu particulièrement agréable, où il n’y a personne (on est loin, très loin, de la foule du Fushimi Inari à Kyoto), vous ne connaissez sans doute rien de la péninsule de Tsugaru, et ce n’est pas étonnant.
Il y a beaucoup de choses à dire sur la péninsule de Tsugaru, autant pour son ambiance quelque peu lugubre, digne d’un film d’horreur, que pour les petites pépites que l’on peut trouver ci et là, comme la verrerie de Tsugaru. Pour plus de détails, je vous renvoie donc sur mon article dédié à la péninsule de Tsugaru.
Inakadate
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Le nom d’Inakadate ne doit surement pas vous dire grand-chose, pourtant, à l’image de la péninsule de Tsugaru, vous avez très certainement déjà vu passer l’attraction phare de la ville : le Tambo Art, ou l’art de transformer les rizières en œuvre !
Petite ville située en périphérie d’Hirosaki et son château, Inakadate est principalement constituée de rizières. Il y en a à perte de vues !
C’est donc l’endroit idéal pour mettre en place cette pratique qui consiste à réaliser des œuvres à partir de différentes variétés de riz qui se distinguent par leurs couleurs.
Les rizières d’Inakadate sont très populaires. Séparées à deux endroits différents, il y a chaque année 3 œuvres uniques et éphémères à découvrir : 2, l’une face à l’autre, visibles depuis le premier observatoire ; puis une, tout en largeur, visible au deuxième observatoire, quelques kilomètres plus loin.
Pour plus de détails sur la ville et son attraction, rendez-vous sur mon article dédié à Inakadate et son art des rizières.
La ville d’Aomori et son grand bouddha
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La ville d’Aomori est la capitale de la préfecture éponyme.
Plus grande ville du coin, c’est ici qu’on assiste au célèbre Nebuta Matsuri, dont je vous parle juste après.
Aomori est une ville portuaire qui donne sur la baie de Mutsu. Personnellement, je n’ai pas spécialement accroché au centre-ville que j’ai trouvé assez vide en l’absence des chars du festival.
Pour moi, le véritable trésor de la ville se trouve en périphérie : le temple Seiryū-ji, un temple affilié au célèbre Koyasan, qui détient le grand Showa Daibutsu d’Aomori !
Avec ses plus de 21m de haut, le Showa Daibutsu d’Aomori est l’un des plus grands bouddhas assis du Japon. Je n’en connaissais pas l’existence avant de l’avoir sous mes yeux, j’ai même failli ne pas m’y arrêter. Pourtant, ce fut l’une des plus belles surprises de ce séjour : un très beau temple dans un environnement particulièrement calme, où nous étions quasiment les seuls visiteurs, en plein mois d’août, et une statue plus qu’impressionnante.
Pour plus de détails sur ce temple, rendez-vous sur mon article dédié au Grand Showa Dibutsu d’Aomori.
Le Nebuta Masturi d’Aomori
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Si vous vous intéressez au Japon en été et les matsuri au Japon, vous devez sans doute connaître le Nebuta Matsuri d’Aomori. Plus grand matsuri du Tohoku, le Nebuta Matsuri est très connu et très populaire.
Ce sont plus de 2,5 millions de visiteurs qui se rendent chaque année entre le 2 et le 7 août à Aomori, la plus grande ville de la préfecture, pour admirer les incroyables chars Nebuta illuminés défiler dans les rues de la ville.
Le Nebuta Matsuri est l’une des raisons qui m’ont motivé à découvrir la région du Tohoku : en étant au Japon sur ces dates, difficile de se dire que l’on passe à côté d’un tel événement !
Mais venir au Nebuta Matsuri est quelque chose qui se prépare : le festival est si réputé que tout affiche complet des mois à l’avance… Soyez donc prévoyant et ne tardez pas à vous décider si l’événement vous intéresse.
Pour plus de détails sur la ville et son attraction, rendez-vous sur mon article dédié au Grand festival Nebuta Matsuri d’Aomori.
Les gorges d’Oirase
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Si les gorges d’Oirase ne sont pas particulièrement connues chez nous, contrairement aux 3 spots présentés précédemment, elles sont en revanche une véritable attraction touristique au Japon.
Le lieu est particulièrement prisé : bien plus que les péninsules de Tsugaru et Shimokita, et cela s’explique par tout l’environnement qui les entourent.
En prenant sa source dans le lac Towada, qui se trouve à cheval entre la préfecture d’Aomori et la préfecture d’Akita, tout le coin est très attractif.
Entourées de nombreuses cascades, et se terminant dans un lac à la couleur bleue turquoise envoûtante, les gorges d’Oirase proposent un magnifique parcours au cœur du parc national de Towada-Hachimantai, réputé pour ses randonnées et ses sources thermales. En voiture, à pied ou à vélo, les possibilités sont nombreuses, et il y a de quoi se ressourcer avant ou après la balade dans le coin qui est très animé.
Pour plus de détails, rendez-vous sur mon article dédié aux gorges d’Oirase dans la préfecture d’Aomori.
La péninsule de Shimokita
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Bien que le Nebuta Matsuri d’Aomori soit l’un des éléments déclencheurs de ma venue dans le Tohoku, c’est en revanche la péninsule de Shimokita qui m’a toujours attirée dans la préfecture d’Aomori.
Principalement connue pour abriter le mystérieux Mont Osore et son temple Osorezan Bodaiji, la péninsule de Shimokita est loin d’être connue à sa juste valeur.
De la plage de roches Chijiri-hama jusqu’aux immenses et fabuleuses falaises Hotokegaura, la péninsule regorge de magnifiques et improbables paysages.
De toute la préfecture d’Aomori, mon coup de cœur va pour la péninsule de Shimokita que j’ai trouvé à la fois surprenante et fabuleuse. Nous avons passé 2 jours a sillonné les côtes de la péninsule, et je garde de cette étape du séjour un souvenir calme, reposant et merveilleux.
Encore plus que la péninsule de Tsugaru, il y a vraiment beaucoup de choses à dire sur la péninsule de Shimokita. Pour plus de détails, je vous renvoie donc sur mon article dédié à la péninsule de Shimokita.
La préfecture d’Aomori : les autres lieux
5 jours dans la préfecture d’Aomori ne sont clairement pas suffisants pour en découvrir toutes ses richesses. La préfecture est grande et étalée, il y a donc beaucoup de routes à parcourir pour en faire le tour. Il y a des lieux sur lesquels j’ai dû faire une croix, comme Hirosaki et Goshogawara, et d’autres que je n’avais pas repéré avant de partir, et que j’ai donc raté sur place.
Pour compléter cet article, voici donc une liste non exhaustive de choses à faire et à voir dans la préfecture d’Aomori :
- Hirosaki : ville incontournable de la péninsule de Shimokita, Hirosaki abrite l’un des douze derniers châteaux authentiques du Japon, le château de Hirosaki. Particulièrement réputée pour son parc lors de la saison des cerisiers, on y trouve également 4 anciennes résidences de samouraï et de marchands. Je regrette beaucoup de ne pas m’y être arrêté, mais on manquait de temps et j’ai choisi de privilégier le sanctuaire Takayama Inari présenté ci-dessus. À savoir : Hirosaki accueille l’un des plus beaux matsuri du coin : le Festival Neputa d’Hirosaki, qui se tient dans les rues qui entourent le château, et il faut dire que l’événement a l’air magnifique !
- Goshogawara : accueillant l’un des plus beaux matsuri de la préfecture, le Tachineputa, la ville de Goshogawara est une bonne alternative au Nebuta Matsuri d’Aomori ou un bon complément si vous arrivez à organiser votre séjour de sorte à assister aux deux. Ici, les chars se distinguent par leur hauteur : 23m de haut pour ces créations impressionnantes !
- Juniko : la forêt des lacs Juniko, tout à l’ouest de la préfecture, non loin de la mer du Japon, accueille de beaux lacs aux couleurs vives, à l’image des étangs Goshikinuma dans la préfecture de Fukushima, ainsi que le Nihon Canion, un magnifique canyon qui rappelle les falaises Hotokegaura sur la péninsule de Shimokita, accessible via une randonnée dont le point de départ se situe ici.
- Le pont Tsuru no Maihashi : ce magnifique pont, situé non loin de Goshogawara, est ma grande déception de ces quelques jours dans la préfecture d’Aomori. Il était sur ma route, j’avais le temps de m’y arrêter, mais j’ai tout simplement oublié de mettre le point sur mon GPS au moment de partir. Nous avons donc tracé en oubliant de nous y arrêter, et lorsque nous nous en sommes rendus compte, c’était bien évidemment trop tard.
- Hachinohe : située tout à l’ouest de la préfecture, la ville portuaire d’Hachinohe est réputée pour ses côtes et son sanctuaire Kabushima très atypique, puisqu’il est le lieu de rendez-vous des pétrels du coin, qui font partie intégrante du décor puisqu’elles y ont élu domicile pour se reproduire.
- Le lac Towada : à cheval sur la préfecture d’Aomori et la préfecture d’Akita, le lac Towada est l’une des belles surprises de ce séjour, et ce grâce à sa couleur bleue turquoise enivrante. Je ne vais pas plus alourdir cet article et je vous en parle plus en détail dans mon article dédié à la préfecture d’Akita.
La préfecture d’Aomori : le mot de la fin
La préfecture d’Aomori est l’un de mes plus beaux souvenirs de ce séjour. J’avais beaucoup d’attentes inavouées pour cette étape du séjour, et tout a été à la hauteur. La seule chose décevante serait, à la limite, la ville d’Aomori que j’ai trouvé assez peu intéressante en dehors du Nebuta Matsuri et de son grand bouddha assis, mais je laisse place au doute car j’y suis allée les mains dans les poches, sans rien préparer ou repérer. Il est donc tout à fait possible que je sois passée à côté de quelque chose.
La préfecture d’Aomori étant le point le plus haut de l’île d’Honshu, c’était pour nous « le milieu » du road trip de 3 semaines dans le Tohoku. En partir sonnait donc que la moitié du voyage était déjà passé, et que le retour était déjà enclenché. Il y a donc quelque part une sorte de nostalgie associée à cette partie du voyage, qui était à la fois les meilleurs moments et ceux qui sonnaient le début de la fin.
En tout cas, j’espère avoir réussi à vous transmettre mon amour pour cette préfecture au travers de cet article. La région du Tohoku est peu visitée, et la préfecture d’Aomori ne fait jamais partie des itinéraires que je vois passer ici et là. Pourtant, c’est un coin extrêmement riche, autant d’un point de vue culturel et traditionnel, que d’un point de vue panorama et paysages.
En ayant passé 5 jours dans la préfecture d’Aomori, nous avons eu l’occasion de profiter assez sereinement du coin, et de prendre notre temps. Pour autant, nous avons manqué de temps pour certains lieux, et nous avons dû faire des choix. Je pense donc qu’il est tout à fait possible de passer plus d’une semaine à parcourir la préfecture, même 10 jours, pour en profiter pleinement.
Si en plus, vous arrivez à caler votre road trip dans la préfecture d’Aomori sur les différentes dates des matsuri, et que vous pouvez assister au Nebuta Matsuri d’Aomori, au Tachineputa de Goshogawara, au Hachinohe Sansha Taisai, et au Festival Neputa de Hirosaki, alors là, je pense que vous allez vivre un voyage juste incroyable ! Pour réussir au mieux votre organisation, je vous renvoie sur mon article dédié à comment voir des matsuri au Japon.
Il ne fait aucun doute que je reviendrai un jour dans la préfecture d’Aomori. Quand, je ne sais pas, car le pays regorge de lieux à découvrir, mais je souhaite un jour voir tous ces lieux que je n’ai pas pu visiter cette fois-ci, et assister aux différents matsuri cités ci-dessus.
Aomori, à la prochaine !
Et vous, vous avez visité la préfecture d’Aomori ?
Est-ce un coin du Japon qui vous intéresse ?