Kobe en 1 jour : que faire ? Découverte d’une ville surprenante

Kobe en 1 jour : que faire ? Découverte d’une ville surprenante

Kobe, Préfecture de Hyogo, Honshu, Japon

Kobe est l’une des villes les plus connues du Japon, non pour son excentricité mais plutôt pour la qualité de sa viande.

Située dans la préfecture de Hyogo, Kobe est une ville mondialement connue, et pourtant on ne sait pas forcément ce qu’il y a à y faire et y voir.

Nous avons passé 1 jour à Kobe, avant d’enchaîner avec Himeji et de retourner à Kyoto pour quelques jours.

Et je dois dire que la visite de Kobe est un très bon souvenir de ce long séjour au Japon.

Kobe m’a particulièrement charmé par son excentricité. C’est une ville dynamique et moderne, dans laquelle on ne s’ennuie pas.

Généralement, Kobe est visité en même temps que Himeji sur une seule journée par les voyageurs souhaitant reliés Osaka à Hiroshima.

Je pense, comme toujours, qu’il est plus préférable de prendre son temps que de courir, et qu’un minimum d’un jour dans chaque ville permet de s’imprégner un peu mieux des différents lieux.

Si vous avez peur de vous « ennuyer » à Kobe n’ayez crainte : il y a de quoi faire, et je vous présente ici les différentes activités que vous pouvez y trouver.

Kobe en 1 jour : que faire ?

Port de Kobe

Le port de Kobe est sans aucun doute l’incontournable de la ville : c’est ici que l’on y trouve la Tour de Kobe et Harborland, mais pas que.

2nd port de commerce au Japon, le port de Kobe est relativement assez grand, et très dynamique.

Tout est fait pour attirer : des hôtels de luxe, d’immenses complexes commerciaux, une grande roue, le parc Meriken et des croisières sur la baie d’Osaka.

Ce que j’y ai apprécié est l’espace : tout est grand, tout est vaste. Je ne saurais même pas dire s’il y avait du monde pendant notre passage sur le port de Kobe. Tout ce que je peux dire c’est que j’ai beaucoup aimé le port de Kobe, et que mon seul regret est de ne pas l’avoir vue une seconde fois de nuit afin d’y admirer les illuminations.

Toute une promenade en front de mer y est réalisable : du Harborland jusqu’au mémorial parc du tremblement de terre de Kobe en 1995 ; vous faites ainsi le tour du port de Kobe en passant devant la Tour de Kobe et la Bell of Hortensia, une sculpture en mosaïque très originale.

Si vous souhaitez grimper au dernier étage de la Tour de Kobe pour profiter d’une vue panoramique sur la ville, il faudra compter 700 yens (environ 5,50 euros). Ouvert tous les jours de 9h à 19h (décembre à février) / 21h (mars à novembre).

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Port de Kobe Tour de Kobe

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Port de Kobe

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Port de Kobe Tour de Kobe

Port de Kobe

Nankinmachi

Nankinmachi est le quartier chinois de Kobe. Il est tout petit en comparaison avec l’immense Chinatown de Yokohama, mais il n’en est pas moins attractif.

Attendez-vous à y voir beaucoup, beaucoup de monde. Il semblerait même que Nankinmachi soit l’activité phare de bons nombres de voyageurs puisque nous y sommes passés une fois vers l’heure du déjeuner, et une autre dans l’après-midi et que la fréquentation était la même.

Comme dans tout quartier chinois qui se respectent, vous trouverez sur place différents stands de cuisine chinoise, avec un grand nombre de spécialités.

Pour ma part, j’ai beaucoup aimé le lieu mais l’affluence était trop forte pour pouvoir choisir un plat ou un en-cas sans pression, et au final nous n’y avons rien goûté par souhait de vouloir vite sortir de cette foule si dense.

En dehors de ça, le quartier est très joli et ravira les amoureux de la culture chinoise. Détruit pendant la seconde guerre mondiale, il se relèvera plusieurs années plus tard, deux fois plus grand, en s’imposant comme un quartier vivant et festif.

Kobe Chinatown

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Kobe Chinatown

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Kobe Chinatown

Kobe Chinatown

Ikutajinja

Sanctuaire le plus réputé de la ville, le Ikuta est l’un des plus vieux du Japon.

Bien qu’il soit tout petit en taille, il n’en est pas moins intéressant et c’est justement sa simplicité qui m’a personnellement charmé.

Sa création semble ne pas avoir été officiellement datée. Il serait dit qu’il aurait été construit au début du IIIè siècle par l’impératrice Jingū.

Planté là, au pied d’un petit bois, et faisant face à la Ikuta Road, il représente tout ce que j’ai aimé à Kobe : le mystique et la croyance propre à la culture japonaise, implantés dans la vie du quotidien des locaux.

Kobe Ikutajinja

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Kobe Ikutajinja

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Kobe Ikutajinja

Ikuta Road et Kobe Motomachi

Kobe Motomachi est l’une des plus grandes rues commerçantes de la ville.

Située à quelques pas de Nankinmachi, Kobe Motomachi est à l’image de toutes les autres shopping street du Japon : très grande et remplie de magasins en tout genre.

Comme il a plu le jour de notre visité, je dois avouer que l’on s’est réfugiés pas mal de temps à l’intérieur avant de continuer au Sannomiya Center Gai que je recommande à tous les fans de la japanimation, puisque de très nombreux magasins de seconde main s’y trouvent.

La Ikuta Road, elle, est un peu différente. Cette rue commerçante est plus petite, et à la particularité de proposer tout un tas de restaurants à proximité où vous pouvez notamment goûter le fameux bœuf de Kobe.

Tous ces lieux dont je vous parle, le Nankinmachi, le sanctuaire Ikuta et les différentes artères commerçantes citées ici, sont très proches les uns des autres. C’est donc toute une balade qui s’offre à vous, avec toutes les activités phares de Kobe.

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Kobe Ikuta Road

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Kobe Motomachi

Où manger du bœuf de Kobe ?

J’ai toujours entendu dire que le bœuf de Kobe est hors de prix, et que si on souhaite en goûter il faudra débourser facilement 100 à 200 euros pour le repas.

Je ne sais pas d’où cette fausse information est venue, et comment elle a pu faire autant de chemin : non, goûter du bœuf de Kobe ne demande pas forcément une telle somme.

Bien sûr, il y a la question du morceau choisi, de la préparation et tout ce qui va avec, mais pour nous qui n’en n’avons jamais mangé prendre le « premier prix » suffit amplement pour en rester ébahit.

Le restaurant Steak Land Kobekan propose différents menus pour déguster du bœuf de Kobe. Nous avons choisi le premier prix, et le second prix, qui servait chacun des morceaux différents, et ce fut un régal sans pareil. Moi qui ai généralement du mal avec la viande à cause de sa structure trop élastique, je me suis pour la première fois régalée avec un tel morceau. C’est extrêmement fondant et savoureux, mais ça vous ne pourrez l’imaginer sans le goûter.

Pour un plateau comprenant soupe miso, légumes et bœuf de Kobe, accompagné d’un café, comptez environ 30 euros le premier prix et 36 euros le second. On est quand même sur des prix largement abordables !

Et en prime : vous êtes assis à un comptoir, dans une immense salle très classe, et vous pouvez ainsi admirer le travail du cuisinier qui vient tout préparer sous vos yeux.

En dehors du plaisir gustatif du bœuf de Kobe, c’est toute une réflexion autour de l’élevage qui s’est soulevée en goûtant cette viande : dans notre époque de surproduction et surconsommation, il est bien rare de manger une bonne viande tant les méthodes d’élevage sont scandaleuses. C’est d’ailleurs pour cela que je ne prends aucun plaisir à en manger, et que je l’évite autant que possible : la viande en supermarché n’a aucun goût.

Et là, face à nous, nous avons une réalité : des conditions d’élevages exemplaires viennent prouver à quel point il est important qu’une bête soit en bonne forme pour avoir une viande de qualité. Et pourtant, on continue à s’acharner sur la quantité au détriment de la qualité.

Si la viande était plus qualitative, elle serait également plus chère, mais plus savoureuse. Et nos habitudes de consommations changeraient en conséquence de la hausse des prix, nous obligeant ainsi à ne pas manger de la viande à chaque repas, de manière systématique, par « habitude » ; et de varier les plaisirs en jonglant avec des repas végétariens.

Bref, c’était le moment débat avec moi-même.

Bœuf de Kobe restaurant

Kobe en 1 jour : le bilan

Il y a encore tout un tas de choses à faire à Kobe tels que le quartier de Kitano, la mosquée de Kobe ou le musée commémoratif du tremblement de terre de Kobe, que je ne vous ai pas cité ici puisque je n’ai pas eu le temps de les faire, notamment à cause de la pluie qui a réduit nos possibilités.

C’est une ville très dynamique et très riche dans laquelle nous nous sommes sentis très à l’aise.

Moi qui ne suis pas très ville, et qui préfère largement la quiétude de la campagne, il y a quelque chose que je ne saurais expliquer avec les villes japonaises qui me font accrocher. Et Kobe en est le parfait exemple.

J’espère revenir un jour à Kobe pour la redécouvrir de nuit, peut-être en hiver et plus précisément en décembre afin de profiter du festival des lumières Kobe Luminarie, et goûter un nouveau morceau de son fabuleux bœuf.

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Kobe marché couvert

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Kobe petites rues

Et vous, vous avez déjà visité Kobe ?
Ou avez-vous déjà goûté au bœuf de Kobe ?

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