King of Tokyo Dark Édition – Test & Avis
Cela fait un petit moment que je ne vous ai pas proposé un focus sur un jeu de société thématisé Japon, le dernier en date étant le jeu de société Fuji… début février ! Pourtant, les jeux ce n’est pas ce qu’il manque.
Pour me rattraper, j’ai eu envie de vous présenter l’un de mes jeux favoris : King of Tokyo Dark Édition ! J’ai découvert ce jeu l’année dernière grâce à ma chaîne ludique préférée Un monde de jeu (que je vous invite fortement à suivre si vous vous intéressez à l’actualité ludique).
Comme son nom le laisse deviner, on parle ici d’une édition spéciale. Ce qui veut donc dire que : d’un, il y a une version de « base », classique ; de deux, c’est une version en édition limitée ! Donc, malheureusement, si cet article vous convainc de vous procurer King of Tokyo Dark Édition, sachez que cela risque d’être compliqué. Les stocks en magasin sont épuisés, il faudra donc se tourner vers l’occasion ; et comme vous le voyez sur Okkazeo, les vendeurs n’hésitent pas à profiter de la situation … !
Mais soit, laissons ce problème de côté, et découvrons ensemble le jeu King of Tokyo et sa Dark Édition.
Test de King of Tokyo Dark Édition
Bienvenue dans l’une des plus grandes mégalopoles du monde, Tokyo ! Vous n’êtes pas ici pour le tourisme, mais pour prendre le contrôle de la ville. Et pour ça, vous incarnez un kaijū venu tout détruire sur son passage.
Propres à la culture japonaise, les kaijū ne vous sont surement pas inconnus : Godzilla, Gamera, King Kong… ces noms vous parlent forcément. Leur influence s’est exportée bien au-delà de l’archipel, et ce notamment à Hollywood. Mais je ne vais pas détailler le sujet ici, si vous êtes intéressés par les kaijū, je vous laisse découvrir l’article que j’ai écrit sur le sujet pour Journal du Japon.
Dans King of Tokyo Dark Édition, la base reste la même que dans la version classique : vous choisissez un kaijū avec lequel vous mènerez une bataille sans merci contre vos adversaires pour prendre le contrôle de Tokyo. La particularité de cette édition : une mécanique supplémentaire, la jauge de méchanceté, que nous verrons plus en détails plus loin.
Pour comprendre le fonctionnement de King of Tokyo Dark Édition, revenons d’abord sur le matériel :
- 1 plateau représentant Tokyo et sa baie.
- 6 kaijū, 6 fiches personnages et 6 jetons monstres associés : le kaijū se place sur le plateau, la fiche personnage face à soi et le jeton monstre sur la jauge de méchanceté. Sur la fiche personnage on trouve nos points de vie et nos points de victoire (que l’on peut baisser et augmenter grâce à une petite molette).
- Des cartes énergies et des jetons énergies.
- Des tuiles de méchanceté réparties en 3 niveaux (3, 6 et 10) à double face (un côté rouge et un côté vert, à choisir en début de partie).
- Des dés qui affichent des chiffres de 1 à 3 et des symboles (vie, énergie ou baffe).
Déroulement d’une partie
On débute le jeu avec 10 points de vue et 0 pont de victoire.
Chacun son tour, un jouer lance les dés qu’il a en sa possession. À chaque tour de jeu, il est autorisé à effectuer 3 lancés : le joueur peut choisir de relancer tous ses dés ou seulement quelques-uns, dans l’espoir d’atteindre le résultat attendu. Une fois que le joueur a choisi de garder les dés obtenus, ou qu’il a atteint les 3 relances maximum, il applique les effets de ses résultats.
Plusieurs résultats de dés sont possibles :
- Les brelans de 1, 2 ou 3, qui permettent de gagner des points de victoire et/ou des points de méchanceté.
- Les baffes, qui permettent soit de rentrer dans Tokyo (et donc d’en prendre le contrôle), soit de frapper tous les montres qui sont en dehors de Tokyo (si nous étions déjà installés dans la capitale) soit de frapper l’adversaire qui s’y est installé. Lorsqu’un joueur est frappé, il peut décider de quitter ou non la ville. S’il la quitte, c’est le joueur qui l’a frappé qui prend sa place dans Tokyo.
- Les vies, qui permettent de récupérer des points de vie.
- Les énergies, qui permettent de récolter des jetons énergies pour les échanger contre des cartes énergies. Les cartes énergies permettent d’obtenir des pouvoirs, soit permanents soit one-shot.
Lorsque l’un joueur atteint certains paliers de la jauge de méchanceté, il peut prendre une carte méchanceté et appliquer son effet. Au plus il sera haut dans la jauge, au plus la carte aura un effet puissant.
L’on gagne des points de victoire lorsque le tour nous revient et que nous sommes toujours dans Tokyo (ce qui veut dire que nous n’avons pas été éjecté par une adversaire ou que nous ne l’avons pas quitté volontairement entre temps, de peur de perdre des points de vie à cause des baffes de nos adversaires).
Le but du jeu : être le premier joueur à atteindre les 20 points de victoire ou d’être le seul kaijū encore en vie.
Vous l’aurez donc compris : King of Tokyo Dark Édition est un jeu dans lequel on cherche à atteindre le bon équilibre pour garder des points de vie (puisque s’il on atteint 0 on quitte tout simplement la partie !) gagnez des points de victoire le plus rapidement possible, tout en attaquant nos ennemis et en essayant de nous sortir de situations compliquées grâce aux pouvoirs des cartes énergies et des tuiles méchanceté.
Mon avis sur King of Tokyo Dark Édition
Pour commencer, je tiens à préciser que je n’ai jamais joué à l’édition classique de King of Tokyo. Je ne peux donc pas faire de comparaison personnelle sur le sujet.
J’ai découvert le jeu par son édition limitée, je ne connais ni la version classique ni ses extensions. L’avis que je donne ici se porte donc uniquement sur la Dark Édition.
King of Tokyo Dark Édition est un jeu qui m’a attiré d’abord pour son matériel. Tout est beau et soigné, rien que la boîte possède un touché assez particulier et très agréable. Quant aux dés, au plateau et différents monstres… tout est beau ! On a un matériel qualitatif aussi agréable à regarder qu’à manipuler.
Mais un bon jeu ne repose pas que sur son matériel. La mécanique est extrêmement importante, et vous l’aviez compris avec mon test sur Sushi Roll : j’adore les jeux de dés. Alors difficile d’être déçue avec King of Tokyo Dark Édition puisque tout repose justement sur des lancés de dé.
Si je ne vous ai pas perdu pendant mon explication du déroulement d’une partie, alors vous avez sans doute compris que le jeu repose majoritairement sur un aspect hasardeux, dû aux dés, mais qu’il y a tout de même une part de stratégie non négligeable : qui attaquer ? quels dés garder ? quelles cartes choisir ? est-ce que je quitte Tokyo ou non ?
King of Tokyo est, de base, un jeu multijoueur. Bien que la Dark Édition propose une variante à 2 joueurs, le jeu prend vraiment toute sa substance à partir de 3 et 4 joueurs. C’est donc un jeu qui, chez moi, ne sort pas énormément car nous jouons principalement à 2 ; mais il reste l’un de mes favoris en multijoueur !
Et vous, quel est votre avis sur King of Tokyo Dark Édition ?
Est-ce un jeu qui pourrait vous plaire ?